Affiche du concours kamishibaï de DULALA, dont il est question dans cette ACTU 18
Organisé par l'association DULALA (1), ce concours aura de nouveau lieu en 2018-2019. Rappelons qu'environ 4000 enfants et plus de 1800 professionnels ont déjà participé aux deux premières éditions de ce concours plurilingue. Depuis quelques mois sous l'impulsion de DULALA, un réseau d’acteurs engagés, baptisé KAMILALA (2), se constitue autour de ce Concours Kamishibaï plurilingue pour diffuser le théâtre d'images dans le monde entier. C'est donc légitime que pour 2018-2019 Le thème du concours soit "De ma fenêtre vers lemonde" (d’après un vers de Pessoa) .
A. PRÉSENTATION DU CONCOURS
Mais concrètement, c'est quoi ce concours Kamishibaï plurilingue ? Que se passe-t-il dans une classe qui crée un kamishibaï ? Pourquoi se lancer dans un tel projet ? KAMILALA propose un film qui documente ce projet ! A partager sans modération.
3 classes d'âge sont ouvertes : 3-6 ans / 6-10 ans / 10-15 ans.
Le concours est ouvert aux structures éducatives en France métropolitaine et DROM COM mais aussi aux différentes structures de la Francophonie (lycées et instituts français).
La date d'inscription est fixée au 22 octobre 2018.
Le projet est à envoyer par courrier avant le 18 février 2019, par courrier à : DULALA chez Mundo M, 47 Avenue Pasteur, 93100 Montreuil, FRANCE.
La publication des lauréats aura lieu en Mai 2019.
Un kit de participation est à télécharger sur le site de Kamilala :
La migration, thème souvent dans l'actualité, sujet de société qui divise, est aussi présent dans les kamishibaï de trois maisons d'édition.
A. ÉDITIONS LIRABELLE ET GRANDIR
Les titres de ses deux maisons d' éditions, toutes deux évoquent la migration qu'elle soit subie ou choisie, classification utilisée par Olivier Ayme (responsable éditorial des deux structures) lorsque celui-ci intervient en animation sur cette thématique.
Comme souvent chez Lirabelle et Grandir, le courage éditorial s'affiche; à cet occasion, le kamishibaï, est dans le dépassement de sa fonction de distraction. Les cinq titres figurant ci-dessous permettront aux adultes lecteurs, désirant ouvrir leur réflexion, de placer aussi l'humain dans la problématique migratoire. Ce peut être une mission noble pour le kamishibaï que celle d'éveiller la sensibilité et la conscience derrière et devant le butaï.
1. Migration subie
L'enfant qui venait de la mer (12)
Amina babillait toute la journée, les vieux étaient enchantés par cette compagnie. L'enfant apportée par la mer ne savait pas qui elle était ni d'où elle venait..
Marika est arrivée à l’école par un matin froid avec un petit manteau de rien du tout et des cheveux roux…
Marika raconte l’histoire d’une amitié immédiate, totale, sans frontière aucune. Aucune ? Les lois des adultes vont jouer un mauvais tour à ces deux fillettes qui croient malgré tout en la force d’une promesse. Une histoire qui fait référence à l’actualité, un récit engagé.
Dans un extrême dénuement, un jeune Rom évoque sa vie quotidienne. Il décrit la chavola qu’il habite, une cabane de bois et de tôle, raconte ses jeux, parle de sa famille, de la difficulté de trouver toute sa place dans la société et des expulsions. Un texte écrit à la première personne, sensible, pour témoigner et se questionner.
Sur ce haut plateau tibétain, la vie est rude pour Tsering Lahmo. Aussi s’accroche-t-elle à un rêve avec pour seul but de lui donner vie. Y parviendra-t-elle? « Le motif brodé au fil de l’histoire est l’enchantement du monde. Où commence le monde, si ce n’est dans le cœur de celle qui rêve ? »
Grands et petits mènent une vie paisible dans la forêt blanche : « il y fait froid et elle est blanche, mais on s’y ennuie jamais ».Mais un jour, un séduisant voyageur vient donner à Sarah, la future mariée, une envie de découvrir le monde.
Piou-piou, Cui-cui et leurs familles, vivent dans un buisson de jasmin. Un matin, ils sont dénichés par les « engins jaunes » et contraints de partir.Commence alors un long périple en direction de l’autre rive afin d’y trouver un avenir meilleur.
Ce kamishibaï reprend les thèmes de l’immigration, de l’exclusion pour les porter au mieux aux regards et à la compréhension des enfants
Un petit oiseau blessé, perdu au cœur de l’hiver, est chassé par tous les arbres de la forêt. Seul le sapin l’accueille. Voici pourquoi il est aujourd’hui l’arbre de Noël (d'après une légende d'Alsace). Le petit animal se heurte au refus de certains arbres peu enclins à l'accueillir. On a quand même l'impression qu'à cette occasion, est traité de façon (secondairement) métaphorique le refus de l'étranger qui est également une composante de la thématique de la migration. Donc, il nous a semblé assez opportun d'indiquer cette histoire dans ce dossier par le cousinage qu'elle peut présenter avec la thème de cet article.
France Quatromme figure parfois dans l'agenda deKPICI
Cette auteure,aussi conteuse, bénéficie de plusieurs articles dignes d'intérêt sur internet. Elle peut animer des sessions de formation à la lecture de kamishibaïs; le contenu :
- découverte de la technique du kamishibaï, son histoire, son intérêt pour les enfants,
- manipulation,- mise en scène en lecture-contée de plusieurs kamishibaïs avec des comptines, de petits instruments de musique.avec création de ritournelle.
Olivier Ayme peut présenter kamishibaï, albums sur ce thème (et d'autres) lors de salons, colloques, et autres réunions. Prendre contact avec le responsable des éditions Lirabelle(12) à ce sujet (voir ci-dessus).
Cette chanson, du duo "Madame Monsieur", qui fut finaliste, à l'Eurovision 2018 est inspirée de l'histoire d'une enfant nigériane née sur le bateau humanitaire l'Aquarius.
Depuis cette publication, les liens indiqués peuvent, au moment de la redirection, ne plus fonctionner, aléa d'internet. Il est aussi possible que certains kamishibaï ou albums ne soient plus commercialisés. Ceux-ci sont alors parfois empruntables en médiathèque.
Le concours DULALA 2017-2018 a livré son palmarès à La Gaîté Lyrique de Paris en mai dernier.
Le concours annuel de kamishibaï organisé par DULALA s'est clos de belle manière. Il suffit de lire les pages Facebook de l'association à partir du 18 mai pour en avoir la démonstration :
Les membres du jury (A) du concours de kamishibaï plurilingue se sont réunis en mars 2018 dans les locaux de DULALA ont confronté leurs avis, par groupe de quatre, sur les différentes productions des structures participantes. La proclamation du palmarès, en mai dernier, a récompensé trois catégories d'âge et délivré deux prix d'honneur.
Il suffit de se rendre sur la page suggérée ci-dessous (site de DULALA), dérouler celle-ci et enfin cliquer sur le + de chacun des visuels pour découvrir textes, planches des cinq lauréats. Voici le lien externe à KP :
Lire ces histoires vous aura montré que se lancer dans la création de kamishibaï avec des enfants c'est possible Alors pourquoi ne pas participer au concours 2018-2019. (B) Chiche!
●DULALA propose de nouveau ce concours pour 2018-2019. Rappelons qu'environ 4000 enfants et 1800 professionnels ont déjà participé aux deux premières éditions de ce concours plurilingue. Depuis quelques mois, DULALA a créé, un réseau d’acteurs engagés, baptisé KAMILALA (1), constitué autour de ce concours Kamishibaï plurilingue pour diffuser le théâtre d'images dans le monde entier. C'est donc légitime que pour 2018-2019, le thème du concours soit "De ma fenêtre vers le monde"(d’après un vers de Pessoa).
3 classes d'âge sont ouvertes : 3-6ans / 6-10 ans / 10-15 ans. Le concours est ouvert aux structures éducatives en France métropolitaine et DROM COM aux différentes structures de la Francophonie (lycées et instituts français).
La date d'inscription est fixée au 22 octobre 2018
POUR EN SAVOIR PLUS sur la partie droite de la page.
Une des planches numérique du kamishibaï - application DULALA, dont il est question dans cette ACTU 15
Cliquer sur les nombres et les lettres bleus pour approfondir
Le kamishibaï numérique revient dans l'actualité à la faveur de l'initiative de DULALA que nous relatons dans un deuxième temps. Mais d'abord...
A. RETOUR EN ARRIÈRE
Edith Montelle, spécialiste du théâtre d'images (1) précise que une des premières tentatives de kamishibaï numérique fut celle d'un jeune gaïto (2)de rue de Tokyo, Yuta Sasaki qui a inventé des histoires, chargées sur son Ipad, insérantsa tablette dans le cadre de bois de son butaï.(1)
Cette historienne du kamishibaï ajoute que des étudiants de l'université d'Hirosaki au Japon ont réalisé un kamishibaï numérique pour expliquer le tsunami de 2011.(1)
B. DULALA AUJOURD'HUI
Revisité par l'association DULALA, le kamishibaï japonais traditionnel devient un kamishibaï numérique mêlant les langues et les illustrations à la narration d’un récit, au sein d'une application numérique baptisée "Les Kamishibaïs plurilingues"(A) . Cette application gratuite est faite pour s'amuser avec les mots, enquêter sur les langues.
"Les Kamishibaïs plurilingues" (A) permet de découvrir de manière interactive une sélection d’histoires réalisées par des enfants à l'occasion du concours annuel. Les deux premiers kamishibaïs numériques sont "Raconte, Petit Poisson jaune" pour les 4-5 ans et "Mais où est passé la couronne de Nya Nya ?" pour les 5-10 ans. Les textes ont été traduits en différentes langues des signes et leur narration est conçue, dans son déroulement visuel, munie de jeux à réaliser par les utilisateurs.
De manière simple, ludique et esthétique, le spectateur est ainsi sensibilisé à la diversité linguistique et tisse des liens entre les langues au fil du récit.
DULALA a souhaité aussi offrir un outil pédagogique numérique nouveau aux professionnels de l'éducation étant en charge d' enfants entre 4 et 10 ans ainsi qu'à leurs parents, afin de faciliter la découverte des langues et des cultures d’ici et d’ailleurs.
Le lancement officiel de l'application (A) aura lieu le 17 mai prochain (B), lors de la promulgation des lauréats du concours kamishibaï 2018. Cela se passera à la Gaité Lyrique, entrée libre mais sur inscription au préalable (C).
DULALA en produit de nombreux ; consulter l'article dédié, partie B ICIou ICI
(E) FOCUS SUR DULALA
Dulala, mouvement associatif, est aussi un pôle national de ressources et de formation sur le bilinguisme et l'éducation plurilingue qui propose notamment des ateliers pour enfants, mais aussi des formations, des ressources pédagogiques etc...etc.... et... ces kamishibaïs dont le premier titre a été créé en requérant la coopération d'enfants. Plus d'informations sur le site :
L'éminente spécialiste du kamishibaï, a écrit un remarquable livre LA BOÎTE MAGIQUEpublié auxéditions Callicéphale, réédité en 2014, d'où sont extraites toutes les informations de la rubrique 1 (mots originaux en italiques).
Séance de kamishibaï à l'hôpital, une des nombreuses photos de la réalisation du projet (voir bas de page) décrit dans cetteACTU 14
Cliquer sur les lettres et nombres bleus pour approfondir.
« C’est une bulle dans le temps » déclare une maman venue voir son enfant hospitalisé. La séance kamishibaï à l'hôpital Jean Minjoz s’achève, les patients sont très enthousiastes, échangent… Le projet baptisé ainsi «Le kamishibaï, un théâtre magique » (A) (B) est né au CHRU de la ville de Besançon en 2017 grâce à l’implication de la Bibliothèque de l’hôpital et au soutien de l’Agence régionale de santé et de la DRAC de Bourgogne-Franche Comté.
Plusieurs personnes ont participé, à la conception du projet puis à sa concrétisation. Parmi elles, entre autres Mary Brischoux, la responsable de la bibliothèque de l'hôpital (1), Gwlady's conteuse,formatrice en kamishibaï (2) (C) . Steven Grah (3) illustrateur dessinateur a réalisé la charte graphique. Des bénévoles, des membres du personnel soignant ont été et sont encore aujourd'hui partie prenante.
Retour en 3 temps sur la réalisation de ce beau projet...
A. LE PROJET KAMISHIBAÏ PREND CORPS
Gwlady's mène des séances dans plusieurs services. Souvent, cela commence par un peu d’histoire, de Bouddha jusqu’aux mangas, et autres explications relatives au théâtre d'images. Puis on se salue en mode japonais et vient ensuite le temps du conte. L’artiste invite les patients à participer, elle les interpelle (devinez…? Vous rappelez-vous le sens de ce terme ? A votre avis…) ; moment privilégié, ils mettent le conte en musique : bâton de pluie et/ou xylophone, etc..., à chaque changement de planche, bruitages multiples
Après chaque temps de conte, les patients, enfant ou adulte, se voient remettre une pochette " Le kamishibaï, un théâtre magique" conçue spécifiquement pour ce projet. Elle contient tout le nécessaire pour créer sa propre histoire kamishibaï : un mini-butaï, dont Laurent Larose de Krakenlab a réalisé le prototype, et aussi des planches vierges, des crayons, du brouillon et des fiches conseils pour réaliser son histoire et la conter. Steven Grah illustrateur dessinateur d'avoir réalisé avec la charte graphique du projet,… Indissociable du temps de conte, cette pochette prolonge pour le patient ce temps de parenthèse dans son hospitalisation.
Outre les séances de conte, des séances de formation au kamishibaï sont proposées, animées par Gwlady's. Des professionnels de l'hôpital Jean Minjoz y viennent sans difficulté se former.
C. ET MAINTENANT...
Pas moins de dix services au CHRU de Besançon comptent désormais des membres de leur personnel formé, mais aussi six bénévoles de la bibliothèque sont également en mesure de proposer des séances de Kamishibaï.
Extrêmement bien accueilli au CHRU, par les patients comme par les professionnels, ce projet se poursuit aujourd’hui à la demande de plusieurs cadres soignants. Ainsi les bénévoles de la bibliothèque et les membres du personnel, à l'aise, car formés, organisent des séances pour le plus grand bonheur des enfants hospitalisés.
Pour continuer à soutenir ce projet, le CHRU a attribué à l'association La bibliothèque de l’hôpital qui porte ce projet, désormais intégralement, les bénéfices attendus suite à la mise en place de la toute nouvelle filière de tri des déchets portant sur les déchets d’écriture.
Les sommes recueillies permettront aussi la réalisation des pochettes remises aux patients à la fin des séances.
A ce jour, c'est une quinzaine de kamishibaï qui peuvent être maintenant empruntés à la bibliothèque. Certains kamishibaï acquis par la bibliothèque sont plastifiés pour être lus en chambre stérile des enfants hospitalisés en hématologie pédiatrique.
Plusieurs professionnels du CHU formés au kamishibaï dans le cadre de ce projet ont déjà recours à ce matériel. Et certains ont déjà de nouvelles créations de kamishibaï en tête.
Laissons la conclusion à Gwlady's pour qui les regards tendres et les sourires chargés d'espoir des patients, des familles donnent tellement de sens à un tel projet.
Une telle opinion donne vraiment envie de voir cette remarquable expérience inspirer d'autres structures soignantes. Chiche !
Le Centre Hospitalier Régional Universitaire de Besançon a été récompensé pour l’implication de ses équipes dans ce projet culturel avec les patients et résidents à l'occasion de l'édition 2018 du Trophée Culture & Hôpital / FHF.
Gwlady's se raconte, évoque le kamishibaï, parle de la fête d'Etalans dans un interview vidéo très complet réalisé par le créateur de la web tv OIB Optimisme Intérieur Brute*.
Merci à à Sophie Murriaccioli de la DRICI* du CHRU de Besançon de nous avoir permis d'utiliser des extraits de l'article paru sur le sujet dans la newsletter "L'actu des CHU".
*Délégation à la recherche clinique et à l'innovation (DRCI), Cellule communication et culture.
ATTENTION !
Depuis cette publication, les liens indiqués peuvent au moment de le redirection, ne plus fonctionner, aléa d'internet.
Kamitapis « Une fourmi dans le cœur » et son auteure, Nathalie Infante.
Nathalie Infante est une auteure talentueuse, on le savait déjà. Elle est aussi une innovatrice à la créativité sans limite. Avec son Kamitapis(1), elle propose ainsi un nouvel outil au principe inédit.
L’originalité de cette innovation tient à la construction progressive, sous les yeux du jeune public, d’une seule et même image géante.
Constitué de planches au format kamishibai, il offre en plus une double possibilité de lecture : lecture classique en théâtre d'images ou lecture au sol en kamitapis.
Les planches mises bout à bout, forment à la fin de la lecture une seule et grande fresque. On lit l’histoire en s’aidant du texte figurant au dos de la planche, tout en montrant l’image au public. On dépose la planche au sol en la juxtaposant aux précédentes, et ainsi de suite… Et l’histoire s’assemble, à l'horizontale, en direct sous les yeux des enfants !
En se regroupant au sol, autour de ce kamitapis, le lecteur et son petit groupe d’enfants deviennent complices. Cette proximité encourage ainsi la participation à l'histoire et la prise de parole du jeune public. L’utilisation du sol, comme support de narration, induit une nouvelle dimension à la perception de l’image. Les enfants entrent ainsi avec plus de facilité dans l’histoire, tout comme les adultes présents . Nathalie Infante a créé un concept prometteur.
N'ayant pas les moyens techniques d'adjoindre quelques illustrations pour bien expliciter le processus, KP a demandé à Nathalie Infante de fournir le document ci-dessous. Merci à elle.
Le CLIO (1) , Conservatoire contemporain de Littérature Orale, propose à Vendôme du Lundi 24 au dimanche 30 juillet 2017 son festival des histoires EPOS avec au programme une journée professionnelle, des racontées, des lectures, et plusieurs déambulations contées, des rencontres, des formations professionnelles, un salon du livre de conte, et, ce qui nous intéresse particulièrement dans ce blog, du théâtre d'images avec Laurent Devime (2), Cécile Eléouet qui déploieront pendant plusieurs jours leur…
Le Kamishibaï ou le Théâtre d'Images ne sera pas seulement au menu culturel des interventions des artistes picards durant ce festival. "Il y aura également une petite présentation avec des marionnettes à fils et à tringle du Camion-Théâtre-Picaresk (3) (4) ou/et des histoires avec des objets. Et encore, nous proposerons quelques jeux populaires en bois (tables de palets, à billes, jeux de grenouille et de cailloux, etc)" déclare Laurent Devime. "Je pourrais expliquer la fabrication des images. Je suis aussi chanteuse avec un répertoire très éclectique( Renaissance, en français, picard et breton, pour enfants, etc)" ajoute Cécile Eléouet. Les artistes seront accompagnés par Adrien Helminiak, musicien (accordéon diatonique, guitare) et chanteur.
"L'idée est de créer un pôle d'animation et de découverte. Nous serons ainsi à disposition pour expliquer notre démarche" concluent les animateurs du Camion Picaresk.
PROGRAMMATION DU CAMION PICARESK
Mercredi 26 juillet 2017
à 14 h au quartier des Rottes / esplanade du Lycée Ronsard)
à 18 hprès du Marché couvert (Journée professionnelle)
Jeudi 27 juillet 2017
à 11 h12 h 3015 h16 h 30Place Saint Martin*
Vendredi 28 juillet 2017
à 11 h 3015 h15 h16 h 30Place Saint Martin* *repli au Logis abbatial
Organisé par l'association DULALA, ce concours* est à nouveau reconduit en 2017-2018.
Rappelons que la précédente édition a réuni plus de 180 structures éducatives dans toute la France, soit 4000 enfants et 800 professionnels. Le thème cette année est "Imaginons le monde de demain !".
Information du 20 septembre 2017: inscriptions limitées à 80.
Voici le texte de présentation de l'association, invitant à concourir:
" Le Concours s’intitule cette année « Imaginons le monde de demain !», l’occasion pour réfléchir aux différentes initiatives plurilingues, qu’elles soient citoyennes et/ou de science fiction !
Il est ouvert à des enfants de 3 à 15 ans de France métropolitaine et DROM COM, ainsi qu’aux différentes structures de la Francophonie (lycées et instituts français).
Un jury composé de professionnels du monde de l’enseignement, de l’illustration, de l’édition et du plurilinguisme sera en charge d’élire les quatre meilleurs kamishibaï (un pour chaque tranche d’âge).
La Remise des prix aura lieu durant la Semaine des langues vivantes 2018. "
L'événement de l'été: le festival kamishibaï de PARIS: 12* et 13 juillet 2017.
Cliquer sur les nombres bleus pour approfondir.
FESTIVAL DU KAMISHIBAÏ (1) organisé pour la première fois en France. Cette manifestation réunira des artistes français et japonais perpétuant la tradition du théâtre d'images tout en y mettant un style personnel. En français. Durée : 50 mns par partie.
Le programme pour petits et grands :
Mercredi 12 juillet 2017
Première partie
14 hGreg Escolin et Michel Visse (Cie Lézards Dorés) (3)
(2) La maison de la culture du Japon à Paris (MCJP) est située au 101 bis, quai Branly, dans le 15e arrondissement. Lieu précis du festival: Salle de réception (niveau 5)
Cliquer sur l'astérisque et les nombresbleus pour approfondir.
Les éditions Callicéphale * (6) et le Centre de l'Illustration de la médiathèque Malraux de Strasbourg (5) ont eu la bonne idée de s'associer pour proposer une exposition sur le thème du kamishibaï,conçue par l'éditeur. On y trouve bien sûr l''histoire du théâtre d'images, c'est important.Un panneau présente des dessins de kamishibaïs réalisés par des enfants et des adolescents qui n'ont donc pas été oublié, c'est parfait. Cependant, l'intérêt principal de l'exposition tient en 3 points :
1. les techniques propres à ce genre de récit
Automates,originaux d’illustrateurs, vidéo et frise commentée du kamishibaï « A l’heure du déjeuner » (6) (7) de Marie Dorléans (9) et Florence Jenner-Metz (10), avec du matériel de conception, dévoilent avec bonheur les "ficelles" du théâtre d'images.
2. Un coin-lecture interactif
Kamishibaï, butaï et miroir sont mis à disposition des visiteurs pour qu'ils expérimentent ainsi par eux-même la lecture-représentation de kamishibaï.
3. Un livret d'illustrateurs
Ce joli document,excellent reflet de l'exposition, est judicieusement fourni dans l'espace d'exposition.
Que l'on soit résident alsacien ou touriste de passage, cette exposition visible en famille, mérite vraiment le détour.
* Un panneau de l'exposition présente d'ailleurs la maison d'édition.
Tout ce qui peut concerner la pratique du kamishibaï: actualités,coups de coeur, éditeurs, spectacles, expériences, solutions aux problèmes liés à la conception et à l'utilisation, présentation d'auteurs, d'illustrateurs, d'artisans et de tout acteur culturel,pédagogique du théâtre d'images.
Ce blog, initiative d'une seule personne passionnée, pourrait si les circonstances se trouvaient réunies, avoir pour ambition de devenir le moyen d'expression d'une communauté de contributeurs et contributrices, amateurs de théâtre d'images, et ceci afin de faire encore mieux connaître cet outil de distraction, d'éducation et de pédagogie. Pour l'instant, fédérer une telle famille relève encore de l'utopie. Mais un jour....